L’Urbex, vous connaissez? “Avec sa politique urbanistique catastrophique, notre pays est un Eldorado”

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24h01, un magazine belge de reportages grand format, a rencontré Henk Van Rensbergen, pionnier de l’Urbex en Belgique. L’Urbex, l’exploration d’endroits abandonnés, en général interdits d’accès. Des hôpitaux psychiatriques désaffectés, des parcs d’attraction en ruine, d’anciennes usines à l’arrêt depuis belle lurette: voilà les terrains de jeu de ce photographe intrépide.
Les explorateurs du XXIe siècle ne partent plus à l’assaut d’une terra incognita, ils s’aventurent là où l’homme a déjà déguerpi : usines abandonnées, hôpitaux désaffectés, parcs d’attractions en ruine… D’un geste artistique, ils veillent souvent à photographier ce que ces lieux désolés leur inspirent. Leur terrain de jeu idéal ? La Belgique, sans conteste. Cette pratique que l’on nomme l’exploration urbaine ou “urbex” est en plein boom depuis l’avènement d’Internet – pour le meilleur et pour le pire. Quelques pionniers du genre m’ont emmené, de Charleroi à Berlin, dans leur univers fascinant.

Chaque point du globe un tant soit peu difficile d’accès a connu son pionnier, un explorateur qui, à l’instar de Roald Amundsen au pôle Sud ou – moins célèbre – João Gonçalves Zarco sur l’île de Madère, a posé le premier pied, celui que l’Histoire retiendra. Dans le genre, Henk Van Rensbergen est un boulimique. Un Christophe Colomb de l’ère numérique, un Neil Armstrong flanqué du drapeau belge qui se contente de son avion pour survoler la Terre. À son tableau de chasse pourtant, ni points culminants ni latitudes impossibles, mais a contrario des lieux dont la vie humaine ne veut déjà plus : ruines, chancres, parcs d’attractions, cokeries wallonnes, cimetière de vieilles voitures… Henk est en réalité un adepte de “l’urbex”. Plus qu’un adepte : une figure de proue.

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