L’urbex, l’exploration urbaine aux confins de la légalité

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L’exploration urbaine, ou en abrégé l’urbex est devenue un véritable phénomène de mode en quelques années. La pratique consiste à se balader, sans autorisation, dans des lieux abandonnés par l’homme. Ce hobby a retenu l’attention de la RTBF qui y consacrera un dossier dans le magazine de la rédaction de La Première (Tranversales), à la rentrée.

En Belgique, 200 à 300 lieux sont répertoriés comme abandonnés et potentiellement accessibles pour les passionnés. Il s’agit d’anciens châteaux, des hôpitaux, des sites industriels, des maisons, des bureaux et bien d’autres endroits aussi surprenants les uns que les autres.

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Peut-être êtes-vous aussi un urbexeur ?

L’urbex, c’est avant tout une véritable chasse au trésor, avec comme seul trophée : quelques photos. Ces explorateurs urbains d’un nouveau genre se reconnaissent comme étant des “urbexeurs”.

Ce jeu commence par la collecte d’indices permettant de trouver les lieux. “Il peut s’agir d’une belle photo, d’un lieu inédit postés sur Facebook sur laquelle, il y a un sac-poubelle communal, marqué du nom de la commune et qui trahit discrètement la localisation des lieux”, explique une adepte souhaitant garder l’anonymat. Mais en général, note Élise, une autre urbexeuse, “on restera silencieux sur nos démarches et nos visites”. L’exploratrice constate que “les lieux d’explorations non vandalisés n’existent plus”. “Ce n’est pas parce qu’un lieu est à l’abandon qu’on doit les abîmer !”, ajoute-t-elle.

Dans ce milieu très fermé, les règles sont gravées dans le marbre. Elles sont expliquées sur les réseaux sociaux pour éviter la dégradation des espaces abandonnés. En effet, les non-initiés “essayent de nous imiter, mais ils ne connaissent rien et abîment les endroits !”, regrette Florence. Pourtant, les urbexeurs ne sont ni des cambrioleurs ni des vandales, ils rentrent dans les lieux seulement si l’accès est libre. C’est la règle de base. “Il m’est arrivé de faire des centaines de kilomètres pour trouver porte close, c’est décevant, mais cela fait partie du jeu”, en rigole Déborah, une urbexeuse.

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