Urbex : il fait un tour d’Europe des lieux abandonnés

« On arrive à quatre heures du matin, on se faufile dans le hangar, et avec une petite lumière j’aperçois le nez d’une navette spatiale. C’est hallucinant… » Ainsi David de Rueda décrit-il à « l’Obs » le moment unique où il a pénétré dans un bâtiment désaffecté du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.

Des vestiges de l’ère spatiale soviétique à une épave d’avion en Islande, en passant par Tchernobyl ou encore une station radar italienne, ce passionné d’urbex (exploration urbaine) a fait, avec le soutien financier de Nikon, un tour d’Europe des lieux abandonnés. À ses côtés : un assistant et sa petite amie, dont la silhouette solitaire apparaît en fil rouge dans le gigantisme des cadrages. « Comme une touche d’espoir dans un univers post-apocalyptique », dit celui que nous avions déjà présenté il y a quatre ans.

Cette spectaculaire série s’intitule « The Line », en référence à la ligne-frontière, visible ou invisible, que David de Rueda et ses compagnons franchissent pour accéder à ces lieux hors du temps. Bienvenue de l’autre côté.

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