L'exploration du château du Directeur

Dans les années 1970, deux sociétés s’installent sur le site et y développent une activité d’anodisation de l’aluminium.  En 2004, la société est dissoute et liquidée. Le site est alors laissé à l’abandon depuis février 2004.

A l’exception d’un hangar occupé par un entrepreneur en peinture, le reste des bâtiments est ouvert à tous vents. De nombreuses déprédations ont été constatées, notamment la vidange de bains de galvanisation à même le sol.

En arrivant sur les lieux j’ai constaté que des panneaux prévenaient que le site a été placé sous gardiennage et sous surveillance permanente par la société SPAQuE.

En effet le 15 avril 2015, le ministre de l’Environnement Carlo Di Antonio charge SPAQuE d’intervenir en urgence sur le site après que de nombreuses déprédations y ont été constatées.

En mai 2015  un peu plus de 141 tonnes de produits polluants (bains de galvanisation, poudres colorantes, produits chimiques, etc.) ont été évacuées vers trois centres de traitement wallons.

Lors de ma visite je ne suis pas trop attardé du côté de l’entreprise qui n’offre pas grand chose d’intéressant. J’ai pu malgré tout constater que beaucoup de zones dangereuses avaient été délimitées par des banderoles.  J’ai également fait une rencontre inattendue en tombant nez à nez avec un renard, qui après quelques secondes d’échange de regards pris peur.

A côté de l’entreprise se tient une grande demeure que l’on appelle le Château du directeur dans le monde de l’urbex. En rentrant dans la maison je constate à l’odeur qu’un chien a laissé quelques souvenirs dans le salon. Je me suis imaginé un chien de garde, j’ai donc redoublé de prudence.

On trouve beaucoup de livre d’anglais ainsi que des K7 d’apprentissage de la langue dans les pièces de la maison, ce qui laisse a penser que l’occupant devait être un professeur de langue, mais ce n’est qu’une suppostion.

Une fois ma visite terminée je vois deux personnes se diriger vers moi, qui après quelques secondes de stress, n’étaient que deux hollandais qui comme moi venaient visiter les lieux. A peine sorti que déjà une voiture de 4 autres urbexeurs arrivait…